La page d'humeur de F. Ransse : je suis de ce pays ... et pourtant ...

Question ...

Pour les émigrés
Pour les immigrés
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Pour les inventeurs
Pour les philosophes
Pour les croyants
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Pour les mariés
Pour les divorcés
Pour les normaux
Pour les anormaux
Pour les cons
Pour les chiens
Pour les autres
Y'en a marre de ...
  • la complainte féminine

    Depuis la "libération sexuelle", la femme a progressivement amélioré son statut social et est aujourd'hui considérée à juste titre comme l'égale de l'homme.
    Les aspirations féministes ont trouvé pour la plupart une concrétisation faisant désormais partie intégrante de la vie sociale.
    Parallèlement, on aurait pu s'attendre à un réajustement des considérations législatives concernant notamment la famille (traitement équivalent des époux, garde des enfants, etc...) ... mais quasiment rien !
    Bref, si l'on considère ce constat d'égalité comme un principe de base, il n'y a plus aucune raison pour qu'un homme fasse davantage preuve d'attentions particulières vis-à-vis de la gente féminine que vis-à-vis de la gente masculine. Exit la courtoisie et les principes d'antan liés à "l'exception féminine" !
    Hors, j'observe chez la majorité des femmes que je croise une certaine nostalgie des avantages liés à la bienséance dévolue à leurs grand-mères, lorsqu'elles ne revendiquent pas, plus ou moins ouvertement, le droit à être traitées "en femme" !... Le beurre, l'argent du beurre ... et le reste du crémier ?!!!
    Femmes, vous vouliez l'égalité, vous l'avez eu ... et bien maintenant assumez-la !

    F. Ransse - 12/08/2006

  • la dictature de la démocratie

    Quelle différence y a-t-il entre une dictature et notre démocratie ?
    Ma réponse ... peut-être la proportion de classe dirigeante :
    Dans une dictature, la classe dirigeante représente, population soutenant le pouvoir en place comprise, entre 10 et 15 % de la population.
    Dans une démocratie, la direction du pays est décidé par un scrutin populaire sur un choix plus ou moins -légalement- restreint de candidats.
    Pour ce pays, sur une population de 1000 habitants, il y a environ 650 inscrits dont environ 488 votent "valablement" (75 % des inscrits, les bulletins blancs n'étant pas comptabilisés).
    En général, sur les deux candidats restant au second tour, celui qui gagne passe avec environ 51 % des voix, soit 250 votants (env. 51 % de 488).
    On constate qu'une "classe décidante" représentant 25 % de la population (250 votants "valables" sur 1000 habitants) donne le pouvoir à un représentant national réellement soutenu par une proportion bien moindre de la population : score au premier tour de ce candidat égal au mieux à environ 30 % des votants, soit 147 habitants/1000.
    On peut donc dire que la classe dirigeante de ce pays représente au plus 14,7 % de la population ...
    En ce qui concerne le "maintien du peuple", les deux systèmes sont très semblables, avec l'accent mis tantôt sur le côté répressionnaire de l'outil militaire ou policier, tantôt sur un système global de conditionnement plus sournois et discret (le policier instillé en chaque individu est bien plus efficace qu'un régiment).
    La différence entre ces deux régimes ne réside finalement que dans le degré de liberté apparente laissé au vulgum pecus.
    Vous avez une préférence ?...

    F. Ransse - 14/08/2006

  • l'illusion égalitaire

    Egalité des individus, égalité des chances : comment peut-on appliquer une logique nécessairement mathématique à un groupe d'individus ?
    Une première solution nécessite de considérer l'individu comme identique à tout autre, comme une unité de référence ayant les mêmes caractéristiques sociales et culturelles, les mêmes capacités et les mêmes aspirations. On voit tout de suite les limites de ce type de généralisation aveugle.
    Une deuxième solution consiste à évaluer stastistiquement un "individu type" ou "individu moyen" de ce groupe et à le considérer comme équivalent à tout individu du groupe. Le résultat est qu'aucun individu du groupe ne correspond exactement à ce "clone statistique" et ne peut donc s'y reconnaître complètement. L'application ne semble possible que sur les individus et non pour les individus !
    Une troisième solution réside dans la considération de chaque individu uniquement par les points communs qu'il a avec l'ensemble des individus du groupe et réciproquement. Cette solution de l'individu minimalisé génère une planification par le bas des outils d'évaluation comme les diplômes et une dévalorisation systématique de l'individu et de son statut social.
    Toutes ces solutions se résument à nier l'individu en tant que tel : sa personnalité, ses capacités, son expérience, son savoir ... tout ce qui fait qu'il est unique et différent des autres.
    La seule "égalité des individus" plausible est une égalité de principe basée sur une considération uniquement abstraite de l'individu en tant que "unité de vie", impliquant nécessairement l'exclusion de la prise en compte de toute caractéristique pouvant le différencier d'un autre, ce qui laisse bien peu de place à une application concrète !
    Par ailleurs, une "égalité des chances" ne peut être appliquée à un groupe d'individus -foncièrement inégaux- que par un système à résultat aléatoire ... A quand le loto des examens ?
    Prenez garde, la promesse d'une société égalitaire ne relève que d'une certaine forme de psychologie sociale ...

    F. Ransse - 26/09/2006

  • l'escroquerie du système de retraite par répartition

    Dans ce pays, on nous impose de facto un système de retraite dit "par répartition", c'est-à-dire un système où les cotisations des actifs servent au paiement des indemnités des retraités, contrairement à un système "par capitalisation" où chaque actif cotise pour lui-même.
    Quel que soit le système utilisé dans les pays où la retraite a été instaurée, il semble évident que son utilité première, sous couvert de solidarité avec les "anciens", a été d'exempter les comptes publics d'une surcharge de dépense liée à l'assistance financière d'une partie grandissante de la population "nécessiteuse".
    A l'origine, le système "par répartition" semblait peut-être adapté aux caractéristiques de la population (grande proportion d'actifs, espérance de vie relativement limitée) sachant que, pour un grand nombre, la retraite annonçait le cercueil à plus ou moins brève échéance ... mais avec la "garantie" d'une fin de vie pas trop malheureuse !
    Ce système est aujourd'hui logiquement mis à mal par ses propres fondements. L'irresponsabilité et l'inconséquence de ses instaurateurs et flagrante :
    - Un système "par répartition" nécessite, pour ne pas trop alourdir les charges pesant sur chaque actif, un nombre minimum de cotisants pour un retraité.
    - Si l'on considère qu'il faut au moins 2 actifs pour payer 1 retraité, que l'espérance de vie est stable sur plusieurs générations et que l'âge de la retraite est constant, on peut dire qu'à chaque nouvelle génération, le nombre de retraités (ex-cotisants) va doubler et va donc nécessiter deux fois plus de cotisants qui, à leur mise à la retraite, vont nécessiter aussi le double de cotisants, et ainsi de suite (2 x 2 x 2 x 2 x ...). La population DOIT augmenter exponentiellement : c'est l'exemple même d'un véritable système pyramidal où les derniers sont toujours perdants !
    Malgré l'interdiction de ce type de système par sa qualification pénale d'escroquerie (Art. 405 du Code Pénal - système "boule de neige") édictée bien avant la mise en place de cette retraite par répartition, les promoteurs de cette tour de Babel sont passés outre en ne se souciant visiblement que de leurs propres vieux jours ... et pour le reste : "après moi, le déluge !"
    Les aménagements proposés sont des cache-misères ne servant qu'à retarder l'écroulement inéluctable du système : augmenter les cotisations, réduire le montant des retraites, ou retarder l'âge de la retraite ... et à terme, les trois ... le tout aux frais des générations futures !
    Merci les anciens !
    Comme chaque génération veut profiter du système en revendiquant sa participation financière antérieure forcée, la facture qu'elle alourdie ainsi et lègue à ses enfants va vite devenir insupportable, et donc indubitablement exigible :
    - Soit la facture sera finalement "diluée" sur plusieurs générations à grands coups de manipulations comptables et psychologiques, avec l'instauration progressive d'un système "par capitalisation",
    - Soit la facture sera payée d'un seul coup par une génération courageuse qui acceptera de cotiser pour ne rien recevoir et qui devra expliquer à ses enfants comment elle - et sa descendance - s'est fait berner par ses ancêtres !
    Dans tous les cas, les dernières générations du système ne pourront plus que roucouler ... sur le "bon" vieux temps !
    L'image des anciens - notamment politiques - risque d'être sérieusement écornée ... mais puisqu'ils ne seront ou ne sont déjà plus là ...

    F. Ransse - 28/10/2006

  • l'apparente fidélité conjugale

    Une étude sur les couples a permi d'évaluer que un enfant sur dix est illégitime ... sans, bien sûr, que son père (officiel) le sache.
    Cette proportion est énorme car, sachant que le nombre moyen d'enfants par couple dans ce pays est d'environ 2, cela signifie que 1 couple sur 5 est concerné !
    Je vous laisse le soin de calculer le nombre de femmes qui seraient enfin amenées à assumer leurs actes si une vérification systématique de paternité (lors, par exemple, de la visite médicale post-natale) existait !
    Pères, à vos éprouvettes ... Mères, à vos responsabilités ...

    F. Ransse - 21/12/2006

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